Le temps est venu d'évoquer l'après-vasectomie.
Je pense que c'est cette partie qui intéressera davantage les hommes qui ; comme moi ; se sont posés des questions sans réellement trouver de réponses précises sur cette intervention irréversible. J'espère donc que ces quelques lignes rassureront les plus anxieux d'entre eux.
Tout d'abord ; au 5ème jour après l'intervention, je vais bien. Même très bien.
L'opération s'est parfaitement bien passée et comme je l'ai écrit dans le billet précédent, je n'ai pas eu recours aux antalgiques pour calmer la moindre douleur.
Si le réveil ; mercredi en début d'après-midi, s'est bien passé, ainsi que la soirée, les deux jours suivants ont été plus difficiles : le contre-coup de l'anesthésie. Disons que j'ai traîné une petite fatigue jusqu'à hier, soit 4 jours pleins.
Mais, "quels sont les stigmates ?" me direz-vous.
Je suis sorti du bloc opératoire avec 2 incisions aux testicules. Une sur le testicule droit, l'autre un peu plus au centre, pratiquement à la commissure de la verge ; chacune comportant 2 points de sutures "résorbables". Pas d’hématomes apparents. Je n'ai ressenti aucune douleur lorsque j'ai uriné pour la première fois. Pas de sang dans les urines (ce qui reste possible d'après le corps médical).
C'est en soirée que j'ai ressenti les premiers picotements. La pointe des fils des points de suture frottant légèrement sur mes cuisses rasées et sous ma verge. Une gène largement supportable même si assez désagréable. J'ai eu l'agréable surprise d'avoir également ma première érection le soir même ; toujours sans douleur. J'ai passé ma première nuit avec un caleçon de type "boxer" afin de maintenir mes testicules dans un immobilisme relatif lors du sommeil.
Le jeudi, sont apparus les hématomes juste au niveau des incisions, et les contusions et inflamations qui les accompagnent, mais toujours pas de douleur flagrante. J'ai simplement constaté en égouttant des nouilles au dessus de l'évier qu'il ne fallait pas trop que je secoue le bas-ventre pour l'instant. Et toujours ses satanées démangeaisons dues au fils...
Vendredi, samedi, dimanche ; journées tout à fait normales où j'ai même un peu bricolé et jardiné.
Trois jours également à me demander ; persuadé que je vivrais cette expérience en solo ; quand je pourrais avoir mon premier plaisir.
Pourquoi en solo ? Pour être sûr qu'en cas d'échec, cela ne soit pas de la faute de ma femme ; mais également pour éviter toute douleur si cela devait se présenter. C'est bien connu, "on est jamais aussi bien servi que par soi-même".
J'ai donc jouis pour le première fois depuis ma vasectomie, hier soir. La masturbation n'a pas duré ni plus ni moins qu'à l'habitude ; elle était pourtant plus douce. La longue érection qui l'a précédé n'a pas laissé filer la moindre trace de liquide pré-spermien comme à l'accoutumé. Néanmoins, le plaisir est monté crescendo et j'ai réellement eu un orgasme plein et entier. Le sperme rejeté en quantité normale ; sa couleur et sa consistance semblant tout à fait conforme. Pas de sang dans le sperme, mais ça je ne suis pas sûr que l'on m'ai prévenu que cela soit possible.
Après une toilette, avec l'aide de ma femme cette fois, j'ai décidé de couper un peu plus les fils des points de sutures qui continuaient de m'irriter cuisses et verge. Opération réussie puisque aujourd'hui lundi, plus aucun signe d'irritation n'est visible. Ne demeurent que les deux ecchymoses au niveau des points et qui me laissent à penser qu'il faudra encore quelques jours pour avoir une relation sexuelle avec ma chère et tendre épouse.
Aujourd'hui lundi, rendez-vous est pris pour un premier spermogramme au centre de procréation médicalement assisté du CHU de Nice. Lequel sera suivi d'une visite de contrôle avec mon chirurgien ; dans 4 semaines environ...
Messieurs, vous qui me lisez, ne craigniez pas la vasectomie, ni ses suites opératoires si vous êtes sur le point de sauter le pas. A ce jour, je ne vois toujours que des avantages à cette technique.
lundi 17 septembre 2012
jeudi 13 septembre 2012
C'est fait !
...Je devrais même dire :
C'est tout naturellement que je termine ma journée de mardi allant même jusqu'à aller jouer au badminton de 20h30 à 22h00. Vient ensuite le temps des préparatifs.
Première chose : le rasage pubien, et pas que...
Je ne suis pas un adepte de ces pratiques sexuelles un peu déviantes (qui pour certains - et je le comprends - apportent un peu de piquant à leur relation) et n'ai donc pas pour habitude de me raser intégralement les parties génitales.
Aussi, devant le danger que représente la lame d'un rasoir à main, je réfléchis à deux fois au modus operandi de cette opération. Je vous passe aujourd'hui les détails, mais si tout se passe bien pour le pubis et la verge, il n'en est pas de même face aux multiples petits replis de mes testicules (qui en portent encore les stigmates à l'heure où je vous raconte mon aventure).
Une bonne douche à la Béthadine et son parfum "envoûtant" plus tard, je prends la direction du lit. Vous comprendrez que je n'ai pas eu du tout les mêmes sensations de plaisir que lors du rasage de mes jambes de triathlète de 20 ans ; plaies obligent.
Hier ; 6h15. Le réveil entonne un doux air de musique classique. Je retourne me doucher comme la notice informative de l’hôpital le stipule. Pas de déodorant ni de parfum alcaloïdes ; rien. Je reste a jeun de peau ...et d'estomac !
7h40 ; me voici avec 20 minutes d'avance sur l'heure d'admission au service urologique de l'Archet2. Le temps nécessaire pour trouver le service, puis retourner à l'accueil, rejoindre les WC, ressortir dehors pour admirer le soleil qui se lève sur la mer, tenter un Tweet et s'apercevoir qu'il n'y a pas de réseau EDGE ou 3G disponible dans les parages.
8h00, je me présente au second étage. Vérification sommaire de mon dossier médical et de mon identitébah oui, si jamais y'avais eu un autre candidat pour prendre ma place ! ; remise de la belle et sexy chemisette qui non seulement laisse apparaître mes fesses, mais aussi le "côté face" si j'ai la malencontreuse idée de lever un bras. Heureusement, je n'aurais pas à prêter serment sur mon engagement...
8h25, le chirurgien passe me voir afin (je pense) de s'enquérir de mon état psychologique. Ça tombe bien, je n'ai pas changé d'avis. Il fini par quitter la chambre que je partage avec un sympathique ancien berger de la Vallée de la Gordolasque, en me lançant un :
A de nombreuses reprises le personnel médical de l'étage vient vérifier que je ne manque de rien tout en restant a jeun. Il y a souvent des aide-soignantes, des infirmières, des femmes de ménages et vraisemblablement aussi des médecins dont je ne verrais le visage qu'une seule fois et cela m'intrigue. L'infirmière qui semble réellement s'occuper de mon cas fini par m'avouer que je suis un peu la "bête curieuse" du service. Tout en vérifiant que le rasage de mon sexe est impeccable elle me lance :
Je pense sincèrement le contraire.
En attestent les nombreuses femmes qui sont passées ; où simplement me voir par l'encadrement de la porte (qui bizarrement est restée ouverte et pas que pour le courant d'air à mon avis) ; où pour échanger quelques mots sous un faux prétexte.
Qu'elles se soient présentées pour m'apporter un oreiller non réclamé, pour vérifier le système d'appel, pour passer la serpillière ; pour la TV qui ne fonctionne pas (normal j'en ai pas voulu) ; pour une vérification de mon bracelet d'identification ...et j'en passe ; toutes avaient le regard de la reconnaissance.
Le regard d'une femme vers un homme qui a tout compris de leurs problèmes de contraception dont elles semblent porter à elles-seules la responsabilité.
Je peux vous affirmer que je me sens encore plus "homme" tel que les femmes l'entendent depuis ma vasectomie.
Ces allers et venues ont du me fatiguer finalement. Je me réveille en sursaut à 12h15, les brancardiers sont là ! Je n'ai même pas vu le déjeuner passer et c'est tant mieux parce que le ventre gargouille sévère. Mon infirmière m'a fait avaler un (dixit) "truc me me mettre dans les vappes" . Les brancardiers qui me poussent maintenant dans de longs couloirs ne comprennent pas pourquoi ce remède qui ne fera de toute façon pas effet avant l'anesthésie. Je pense alors que mon traitement de faveur à perduré pendant ma petite sieste et que ces petites mains du corps médical n'ont pas souhaité me réveiller.
12h45, alors que je suis dans la salle de réveil où on m'installe le matériel de surveillance pour l'intervention, c'est un étudiant qui est désigné pour pratiquer sa première mise en place d'une perfusion. MA perfusion. Il piquera à 3 reprises dans 2 veines distinctes.
13h15, je prends place sur le billard. Effectivement, je suis loin d'avoir perdu toute lucidité. Je plaisante encore avec l'anesthésiste qui ouvre la vanne du produit qui me plonge alors dans les lymbes...
14h05. Tiens ; la salle de réveil ! Enfin je crois, c'est ce qui était prévu. Excusez ma faible mémoire, mais à bien y réfléchir je ne me souviens pas du parcours retour de cette même salle jusqu'à mon lit. Heureusement il y a les SMS de mon téléphone.
14h30, je suis vaseux, mais réveillé. Je suis surpris par l'absence de douleurs ; certainement les antalgiques dans ma perfusion. J'apprendrais par la suite que je n'ai reçu aucun anti-douleur.
J'apprends par la suite que je ne pourrais boire et éventuellement manger qu'à partir de 16h00, et ça tombe bien, le chirurgien passe me voir juste un peu avant. Résumé succinct :
16h00 ! Carafe d'eau et collation. Que du bonheur. Pas de nausées. On m'enlève les barreaux qui me clouent encore au lit.
17h15 ; je me lève tranquille même si je me sens parfaitement bien ; direction les toilettes pour le "pipi libérateur" ! Pas celui qui va libérer ma vessie, elle n'est pas si pleine ; celui qui me fera sortir du service urologique où plus aucune infirmière ne vient me faire les yeux doux. Pas même la "cheftaine" que j'appelle d'ailleurs (grâce au bouton dont le fonctionnement a été vérifié) lorsque je suis à nouveau sous le drap qui cache mon intimité. Je l'informe que je viens d'aller uriner et que de ce fait je suis apte à sortir.
Mais que nenni !
Avant cela, constatant mon désarroi, elle augmente la cadence du goutte-à-goutte pour accélérer LA chose.
17h45 et 1 litre de flotte plus tard : "Pipi in the burette !". La cheftaine rapplique illico dès que j'actionne le bouton rouge et constate la substantifique matière urologique dont je suis le géniteur.
Cinq minutes plus tard elle me tend une enveloppe avec les coordonnées pour prendre rendez-vous pour un spermogramme d'ici 2 à 3 semaines ; suivi d'un second rendez-vous avec le chirurgien qui m'a opéré. S'assurant que j'ai bien compris, elle me dit alors :
19h00 ; je suis de retour à mon domicile. Mes beaux-parents sont présents. J'apporte les pizzas que j'ai pris en chemin et après avoir pris une bonne douche (avec mon gel douche préféré !) on se sert un petit verre de rosé bien mérité.
Ma belle-mère me lancera en petit-aparté :
Si c'est pas de la reconnaissance, ça... !
"Une BONNE chose de faite !"Voici donc comment se sont déroulées ces dernières 36 heures.
C'est tout naturellement que je termine ma journée de mardi allant même jusqu'à aller jouer au badminton de 20h30 à 22h00. Vient ensuite le temps des préparatifs.
Première chose : le rasage pubien, et pas que...
Je ne suis pas un adepte de ces pratiques sexuelles un peu déviantes (qui pour certains - et je le comprends - apportent un peu de piquant à leur relation) et n'ai donc pas pour habitude de me raser intégralement les parties génitales.
Aussi, devant le danger que représente la lame d'un rasoir à main, je réfléchis à deux fois au modus operandi de cette opération. Je vous passe aujourd'hui les détails, mais si tout se passe bien pour le pubis et la verge, il n'en est pas de même face aux multiples petits replis de mes testicules (qui en portent encore les stigmates à l'heure où je vous raconte mon aventure).
Une bonne douche à la Béthadine et son parfum "envoûtant" plus tard, je prends la direction du lit. Vous comprendrez que je n'ai pas eu du tout les mêmes sensations de plaisir que lors du rasage de mes jambes de triathlète de 20 ans ; plaies obligent.
Hier ; 6h15. Le réveil entonne un doux air de musique classique. Je retourne me doucher comme la notice informative de l’hôpital le stipule. Pas de déodorant ni de parfum alcaloïdes ; rien. Je reste a jeun de peau ...et d'estomac !
7h40 ; me voici avec 20 minutes d'avance sur l'heure d'admission au service urologique de l'Archet2. Le temps nécessaire pour trouver le service, puis retourner à l'accueil, rejoindre les WC, ressortir dehors pour admirer le soleil qui se lève sur la mer, tenter un Tweet et s'apercevoir qu'il n'y a pas de réseau EDGE ou 3G disponible dans les parages.
8h00, je me présente au second étage. Vérification sommaire de mon dossier médical et de mon identité
8h25, le chirurgien passe me voir afin (je pense) de s'enquérir de mon état psychologique. Ça tombe bien, je n'ai pas changé d'avis. Il fini par quitter la chambre que je partage avec un sympathique ancien berger de la Vallée de la Gordolasque, en me lançant un :
"Je m'occupe de vous dans la matinée !"8h40 commence l'attente. Une longue attente, mais je ne le sais pas encore.
A de nombreuses reprises le personnel médical de l'étage vient vérifier que je ne manque de rien tout en restant a jeun. Il y a souvent des aide-soignantes, des infirmières, des femmes de ménages et vraisemblablement aussi des médecins dont je ne verrais le visage qu'une seule fois et cela m'intrigue. L'infirmière qui semble réellement s'occuper de mon cas fini par m'avouer que je suis un peu la "bête curieuse" du service. Tout en vérifiant que le rasage de mon sexe est impeccable elle me lance :
"Vous, on voit que vous avez tout prévu, tout réfléchi. Vous feriez des heureuses parmi nous et parmi de nombreuses femmes"Rien à voir avec le spectacle observé, je vous rassure ! Elle évoquait simplement le fait que peu d'homme optent pour la vasectomie en mode de contraception. C'est un sujet peu évoqué, et quand il l'est il se heurte à un machisme primaire qui veut que lorsque l'on est stérile on n'est plus tout à fait un homme.
Je pense sincèrement le contraire.
En attestent les nombreuses femmes qui sont passées ; où simplement me voir par l'encadrement de la porte (qui bizarrement est restée ouverte et pas que pour le courant d'air à mon avis) ; où pour échanger quelques mots sous un faux prétexte.
Qu'elles se soient présentées pour m'apporter un oreiller non réclamé, pour vérifier le système d'appel, pour passer la serpillière ; pour la TV qui ne fonctionne pas (normal j'en ai pas voulu) ; pour une vérification de mon bracelet d'identification ...et j'en passe ; toutes avaient le regard de la reconnaissance.
Le regard d'une femme vers un homme qui a tout compris de leurs problèmes de contraception dont elles semblent porter à elles-seules la responsabilité.
Je peux vous affirmer que je me sens encore plus "homme" tel que les femmes l'entendent depuis ma vasectomie.
Ces allers et venues ont du me fatiguer finalement. Je me réveille en sursaut à 12h15, les brancardiers sont là ! Je n'ai même pas vu le déjeuner passer et c'est tant mieux parce que le ventre gargouille sévère. Mon infirmière m'a fait avaler un (dixit) "truc me me mettre dans les vappes" . Les brancardiers qui me poussent maintenant dans de longs couloirs ne comprennent pas pourquoi ce remède qui ne fera de toute façon pas effet avant l'anesthésie. Je pense alors que mon traitement de faveur à perduré pendant ma petite sieste et que ces petites mains du corps médical n'ont pas souhaité me réveiller.
12h45, alors que je suis dans la salle de réveil où on m'installe le matériel de surveillance pour l'intervention, c'est un étudiant qui est désigné pour pratiquer sa première mise en place d'une perfusion. MA perfusion. Il piquera à 3 reprises dans 2 veines distinctes.
13h15, je prends place sur le billard. Effectivement, je suis loin d'avoir perdu toute lucidité. Je plaisante encore avec l'anesthésiste qui ouvre la vanne du produit qui me plonge alors dans les lymbes...
14h05. Tiens ; la salle de réveil ! Enfin je crois, c'est ce qui était prévu. Excusez ma faible mémoire, mais à bien y réfléchir je ne me souviens pas du parcours retour de cette même salle jusqu'à mon lit. Heureusement il y a les SMS de mon téléphone.
14h30, je suis vaseux, mais réveillé. Je suis surpris par l'absence de douleurs ; certainement les antalgiques dans ma perfusion. J'apprendrais par la suite que je n'ai reçu aucun anti-douleur.
J'apprends par la suite que je ne pourrais boire et éventuellement manger qu'à partir de 16h00, et ça tombe bien, le chirurgien passe me voir juste un peu avant. Résumé succinct :
"Tout c'est très bien passé. Vous pourrez sortir à 20h00 ce soir si tout reste comme ça."15h30, la seule et unique infirmière qui est présente dans le service (un peu de calme ça fait du bien) me préviens qu'il faut que j'urine avant de sortir. Je veux bien uriner, mais sans avoir bu depuis plus de 15h maintenant, ça risque d'être long...
16h00 ! Carafe d'eau et collation. Que du bonheur. Pas de nausées. On m'enlève les barreaux qui me clouent encore au lit.
17h15 ; je me lève tranquille même si je me sens parfaitement bien ; direction les toilettes pour le "pipi libérateur" ! Pas celui qui va libérer ma vessie, elle n'est pas si pleine ; celui qui me fera sortir du service urologique où plus aucune infirmière ne vient me faire les yeux doux. Pas même la "cheftaine" que j'appelle d'ailleurs (grâce au bouton dont le fonctionnement a été vérifié) lorsque je suis à nouveau sous le drap qui cache mon intimité. Je l'informe que je viens d'aller uriner et que de ce fait je suis apte à sortir.
Mais que nenni !
"Ou sont vos urines ?" me lance-t'elle.Mais dans la cuvette des WC parbleu ! Quoi ? Il fallait que j'urine dans la burette cachée au fond de mon chevet ? Vous devez faire une analyse ? Mais..... Du sang dans les urines... Mais non ; aucune trace ! Ah, je suis pas Docteur... D'accord, je me recouche et on attend le train suivant... Amenez-moi s'il vous plait une autre carafe d'eau, merci.
Avant cela, constatant mon désarroi, elle augmente la cadence du goutte-à-goutte pour accélérer LA chose.
17h45 et 1 litre de flotte plus tard : "Pipi in the burette !". La cheftaine rapplique illico dès que j'actionne le bouton rouge et constate la substantifique matière urologique dont je suis le géniteur.
Cinq minutes plus tard elle me tend une enveloppe avec les coordonnées pour prendre rendez-vous pour un spermogramme d'ici 2 à 3 semaines ; suivi d'un second rendez-vous avec le chirurgien qui m'a opéré. S'assurant que j'ai bien compris, elle me dit alors :
"Vous êtes libre" salvateur.
19h00 ; je suis de retour à mon domicile. Mes beaux-parents sont présents. J'apporte les pizzas que j'ai pris en chemin et après avoir pris une bonne douche (avec mon gel douche préféré !) on se sert un petit verre de rosé bien mérité.
Ma belle-mère me lancera en petit-aparté :
"Ça y est. Vous avez définitivement fermé la pouponnière ; mais pas la salle de jeux ?"
Si c'est pas de la reconnaissance, ça... !
mardi 11 septembre 2012
J-1 ; lâcher le morceau
C'est pour demain ! Le temps passe si vite...
Je suis donc attendu à l'aube au 2ème étage du service urologie de l’hôpital "L'Archet 2" pour une vasectomie que j'ai mûrement réfléchi.
Je n'ai plus aucun doute sur la décision prise depuis de nombreux mois désormais ; m'en convainquent encore un peu plus toutes les réactions des proches que j'informe de mon choix contraceptif.
C'est là ma dernière démarche. Aviser mon entourage de la raison de mon absence au travail demain, de la non publication quasi-quotidienne de Tweets sur mon compte Twitter (sauf réseau disponible et autorisation de l'utiliser par les services de l’hôpital), de mon absence de réponse au téléphone, etc...
Jusqu'à aujourd'hui, je me suis contenté d'évoquer ce sujet lorsque l'opportunité se présentait. Et en dehors de ma femme, seul un de mes meilleurs amis connaissait mon souhait.
C'est ainsi qu'une des premières personnes à connaitre mon intention a été ma belle-soeur chez qui je venais récupérer mes enfants qu'elle s'était proposée de garder alors que je me rendais à la visite pré-opératoire avec l'anesthésiste. Lorsque mon aîné m'a demandé où j'étais allé, je n'ai pas estimé devoir mentir. Lorsque j'ai mentionné mon rendez-vous à l’hôpital avec un anesthésiste, j'ai alors lu une certaine inquiétude légitime chez ma belle-soeur et lui ai donc raconté mon souhait. Décision qu'elle a salué, estimant qu'il fallait chez l'homme un courage certain pour prendre une telle décision. Sans doute le côté quasi-irréversible d'une telle opération...
Quoiqu'il en soit, depuis ce sont mes beau-parents qui ont été avertis. Dans les mêmes circonstances.
Demain mercredi, c'est en principe une journée chargée pour tout bon père qui se respecte. J'accompagne mes deux aînés aux entraînements de sport et retourne les chercher. Devinez qui va les gérer en mon absence ? ...Il a bien fallu que je leur donne aussi les raisons de cette intervention chirurgicale.
Aussi étrange que cela puisse paraître, mon frère et mes parents ne sont toujours pas au courant. Il n'y a pas eu d'occasion tout simplement. J'ai bien eu mon frérot au téléphone cette semaine mais pour lui souhaiter son anniversaire, et je vous avouerais que mon hospitalisation n'hantant pas mon esprit nuit et jour, le sujet n'a pas été évoqué. La semaine prochaine, c'est l'anniversaire de son voisin : mon père. Je m'efforcerais d'y penser et de leur raconter tout cela.
Et depuis aujourd'hui, j'ai "lâché le morceau" sur mon compte Twitter. Si j'ai évoqué en privé ma vasectomie pour la première fois en dehors de mon cercle familial avec une amie d'école avec qui nous échangions sur le sujet de la santé (elle est orthophoniste) il y a quelques jours ; c'est désormais publiquement que j'avise mes contacts au sens large.
Car il faut bien l'avouer. La vasectomie semble être un sujet tabou.
Pourquoi donc ? Un vieux relent de machisme et/ou la peur de la perte de la capacité reproductive ? Les femmes acceptent bien - au mieux - la ligature des trompes ; au pire, d'ingurgiter pendant des années une saloperie d'hormone masculine dont on ignore encore toutes les conséquences sur la santé, sur le long et très long terme !
Une méthode bien moins naturelle de toute manière qu'une section pure et simple des canaux déférents.
Vous savez à quoi je pense pour la conclusion de ce billet ? Aux préparatifs.
Je dois me rendre à la pharmacie cet après-midi pour acheter de la Bétadine Scrub et un autre produit de lavage des muqueuses. Je dois ensuite procéder à un rasage de tout mon appareil génital, du nombril aux genoux... et j'en rigole !
Me remonte à l'esprit ces heures passées à me raser les jambes alors que je pratiquais assidûment le triathlon, et cette sensation (pour ne pas dire plaisir) à me glisser ainsi, jambes nues, dans les draps le soir ; ce qui provoquait immanquablement une érection.
Alors j'imagine ce soir avec tout le sexe rasé !
Ne me souhaitez pas "bon courage", ça j'en ai eu besoin pour la prise de décision ; mais plutôt "bonne chance" ! Je vais vivre demain ma première anesthésie totale (excepté la toute première pour une amygdalectomie complète lorsque j'étais encore très jeune enfant) et c'est ce qui me soucie le plus. Outre la crainte également de choper une maladie nosocomiale par exemple, ou d'avoir un mauvais réveil...
En tout cas, je vous donne rendez-vous très prochainement pour vous résumer cet intervention chirurgicale. Peut-être demain si j'en ai la force.
Je suis donc attendu à l'aube au 2ème étage du service urologie de l’hôpital "L'Archet 2" pour une vasectomie que j'ai mûrement réfléchi.
Je n'ai plus aucun doute sur la décision prise depuis de nombreux mois désormais ; m'en convainquent encore un peu plus toutes les réactions des proches que j'informe de mon choix contraceptif.
C'est là ma dernière démarche. Aviser mon entourage de la raison de mon absence au travail demain, de la non publication quasi-quotidienne de Tweets sur mon compte Twitter (sauf réseau disponible et autorisation de l'utiliser par les services de l’hôpital), de mon absence de réponse au téléphone, etc...
Jusqu'à aujourd'hui, je me suis contenté d'évoquer ce sujet lorsque l'opportunité se présentait. Et en dehors de ma femme, seul un de mes meilleurs amis connaissait mon souhait.
C'est ainsi qu'une des premières personnes à connaitre mon intention a été ma belle-soeur chez qui je venais récupérer mes enfants qu'elle s'était proposée de garder alors que je me rendais à la visite pré-opératoire avec l'anesthésiste. Lorsque mon aîné m'a demandé où j'étais allé, je n'ai pas estimé devoir mentir. Lorsque j'ai mentionné mon rendez-vous à l’hôpital avec un anesthésiste, j'ai alors lu une certaine inquiétude légitime chez ma belle-soeur et lui ai donc raconté mon souhait. Décision qu'elle a salué, estimant qu'il fallait chez l'homme un courage certain pour prendre une telle décision. Sans doute le côté quasi-irréversible d'une telle opération...
Quoiqu'il en soit, depuis ce sont mes beau-parents qui ont été avertis. Dans les mêmes circonstances.
Demain mercredi, c'est en principe une journée chargée pour tout bon père qui se respecte. J'accompagne mes deux aînés aux entraînements de sport et retourne les chercher. Devinez qui va les gérer en mon absence ? ...Il a bien fallu que je leur donne aussi les raisons de cette intervention chirurgicale.
Aussi étrange que cela puisse paraître, mon frère et mes parents ne sont toujours pas au courant. Il n'y a pas eu d'occasion tout simplement. J'ai bien eu mon frérot au téléphone cette semaine mais pour lui souhaiter son anniversaire, et je vous avouerais que mon hospitalisation n'hantant pas mon esprit nuit et jour, le sujet n'a pas été évoqué. La semaine prochaine, c'est l'anniversaire de son voisin : mon père. Je m'efforcerais d'y penser et de leur raconter tout cela.
Et depuis aujourd'hui, j'ai "lâché le morceau" sur mon compte Twitter. Si j'ai évoqué en privé ma vasectomie pour la première fois en dehors de mon cercle familial avec une amie d'école avec qui nous échangions sur le sujet de la santé (elle est orthophoniste) il y a quelques jours ; c'est désormais publiquement que j'avise mes contacts au sens large.
Car il faut bien l'avouer. La vasectomie semble être un sujet tabou.
Pourquoi donc ? Un vieux relent de machisme et/ou la peur de la perte de la capacité reproductive ? Les femmes acceptent bien - au mieux - la ligature des trompes ; au pire, d'ingurgiter pendant des années une saloperie d'hormone masculine dont on ignore encore toutes les conséquences sur la santé, sur le long et très long terme !
Une méthode bien moins naturelle de toute manière qu'une section pure et simple des canaux déférents.
Vous savez à quoi je pense pour la conclusion de ce billet ? Aux préparatifs.
Je dois me rendre à la pharmacie cet après-midi pour acheter de la Bétadine Scrub et un autre produit de lavage des muqueuses. Je dois ensuite procéder à un rasage de tout mon appareil génital, du nombril aux genoux... et j'en rigole !
Me remonte à l'esprit ces heures passées à me raser les jambes alors que je pratiquais assidûment le triathlon, et cette sensation (pour ne pas dire plaisir) à me glisser ainsi, jambes nues, dans les draps le soir ; ce qui provoquait immanquablement une érection.
Alors j'imagine ce soir avec tout le sexe rasé !
Ne me souhaitez pas "bon courage", ça j'en ai eu besoin pour la prise de décision ; mais plutôt "bonne chance" ! Je vais vivre demain ma première anesthésie totale (excepté la toute première pour une amygdalectomie complète lorsque j'étais encore très jeune enfant) et c'est ce qui me soucie le plus. Outre la crainte également de choper une maladie nosocomiale par exemple, ou d'avoir un mauvais réveil...
En tout cas, je vous donne rendez-vous très prochainement pour vous résumer cet intervention chirurgicale. Peut-être demain si j'en ai la force.
mercredi 5 septembre 2012
Vasectome ; J-7
Et dans une semaine, serais-je encore le même homme ?
Étranges ces pensées de ces derniers jours. Alors que ma décision est mûrement réfléchie depuis plus d'un an désormais ; me voilà à cogiter sur ma possible réaction psychologique à une telle opération !
D'un autre côté je pense être assez fort mentalement pour faire la part des choses.
C'est de toute façon un bon signe d'avoir ce style de réflexion. Une preuve que je n'occulte pas ce qui va m'arriver. J'y pense même tous les jours.
Et puis est-ce qu'on n'est moins Homme quand on ne peut plus avoir d'enfant ? Non. C'est même encore moins le cas lorsque l'on en a décidé ainsi. Je reste même persuader qu'opter pour la vasectomie en tant que moyen de contraception est le signe d'un courage certain.
mercredi 29 août 2012
Vasectomie ; J-15 !
Ça y est ; la date de mon opération est fixée. Ce sera le 12 septembre !
C'est le médecin anesthésiste qui me l'a appris hier, lors de la consultation prévue de longue date, afin que je lui remette l'intégralité de mon dossier médical et qu'il m'informe du type d'anesthésie choisie pour cette intervention. Ce sera une anesthésie générale de type "flash" ; l'opération chirurgicale ne devant durer que 20 minutes environ. Je lui ai bien parlé d'une "rachis-anesthésie en siège", moins invasive ; mais il m'a expliqué que pour un acte si rapide les troubles post-opératoires de l'anesthésie sont identiques quelque soit le mode d'endormissement choisi. Autant choisir celui qui offre le plus de confort à l'équipe médicale : anesthésie générale et basta.
Tout est donc dans l'ordre. Je suis apte à passer sur le billard. Analyses, radiographie et autres examens n'ont révélé aucune contre-indication à une vasectomie.
En parallèle, j'ai évoqué pour la première fois ma vasectomie avec un membre de ma propre famille : ma belle-soeur.
Un simple concours de circonstances qui nous a amener au sujet. Mes enfants ne pouvant m'accompagner dans un hôpital, c'est elle qui s'est chargé de les garder. Lorsque je suis venu les récupérer, l'un d'eux m'a demandé pourquoi j'étais allé voir un docteur alors que je n'étais pas malade. J'ai donc expliqué pour la première fois à d'autres personne que vous ce qui était en train de se tramer...
Chose étrange ; bien que ma descendance se compose de 3 magnifiques rejetons, l'un deux a paru déçu de ne plus avoir la chance d'avoir un jour une petite soeur.
C'est le médecin anesthésiste qui me l'a appris hier, lors de la consultation prévue de longue date, afin que je lui remette l'intégralité de mon dossier médical et qu'il m'informe du type d'anesthésie choisie pour cette intervention. Ce sera une anesthésie générale de type "flash" ; l'opération chirurgicale ne devant durer que 20 minutes environ. Je lui ai bien parlé d'une "rachis-anesthésie en siège", moins invasive ; mais il m'a expliqué que pour un acte si rapide les troubles post-opératoires de l'anesthésie sont identiques quelque soit le mode d'endormissement choisi. Autant choisir celui qui offre le plus de confort à l'équipe médicale : anesthésie générale et basta.
Tout est donc dans l'ordre. Je suis apte à passer sur le billard. Analyses, radiographie et autres examens n'ont révélé aucune contre-indication à une vasectomie.
En parallèle, j'ai évoqué pour la première fois ma vasectomie avec un membre de ma propre famille : ma belle-soeur.
Un simple concours de circonstances qui nous a amener au sujet. Mes enfants ne pouvant m'accompagner dans un hôpital, c'est elle qui s'est chargé de les garder. Lorsque je suis venu les récupérer, l'un d'eux m'a demandé pourquoi j'étais allé voir un docteur alors que je n'étais pas malade. J'ai donc expliqué pour la première fois à d'autres personne que vous ce qui était en train de se tramer...
Chose étrange ; bien que ma descendance se compose de 3 magnifiques rejetons, l'un deux a paru déçu de ne plus avoir la chance d'avoir un jour une petite soeur.
jeudi 23 août 2012
Examens tous terminés
J'ai profité d'un calme relatif sur la Côte d'Azur pour prendre tous mes rendez-vous chez les différents spécialistes pour effectuer les examens et autres analyses pré-opératoires.
Tout semble correct. De l'analyse de sang à l'analyse d'urine ; de la radiographie des poumons à l'électrocardiogramme.
Ne me reste plus que l'entrevue avec l'anesthésiste dans quelques jours.
Je me rends compte désormais que je commence à évoquer ma vasectomie avec mes proches. Chose étrange, je ne l'ai pas encore fait avec ma famille...
C'est aussi lors d'une discussion avec l'ami d'un ami qui s'avérait être un anesthésiste en pré-retraite ; que j'évoquais avec lui mon envie d'être opéré sous anesthésie partielle. Ma première expérience dans ce domaine remonte à ma ménisectomie au genou gauche il y a de cela plus de 15 ans ; où j'avais apprécié de pouvoir "vivre" ma propre remise en état sous cette technique.
N'y voyez aucune peur vis à vis d'un quelconque manque de confiance envers le corps médical, il s'agit simplement d'une pure curiosité née de mes quelques études de médecine (que je qualifierais de "basiques") lors d'une tentative de réussite au Brevet d'Etat d’Éducateur Sportif. Tentative infructueuse d'ailleurs...
Cette discussion m'a permis d'apprendre que mieux qu'une anesthésie partielle, nous autres patients avons désormais la possibilité d'être anesthésié dans une zone du corps de plus en plus circonscrite, y compris pour les interventions de cet acabit.
Si je reprends l'exemple de la ménisectomie, l'anesthésie partielle avait consisté en une péridurale en règle : le sérum injecté en périphérie du rachis lombaire anesthésie entièrement les deux membres inférieurs.
Aujourd'hui, pour une même intervention chirurgicale, il est possible de se voir injecter le sérum juste au niveau du genou.
Attention ! Je ne vous parle pas d'une simple anesthésie "locale" comme la majorité d'entre nous avons déjà connu. Cette petite injection que 'on vous fait dans la gencive pour traiter cette petite carie ou encore cette piqûre dans le derme pour quelques points de sutures. Non, j'évoque ici une anesthésie "partielle" pour les intervention plus invasives, mais qui restent connexe à la zone de l'intervention en elle-même.
Aussi, pour une vasectomie, cette anesthésie s'intitule : "anesthésie en siège".
Pourquoi ?
Le sérum, toujours injecté au niveau du rachis lombaire va l'être en quantité moindre. Dans les minutes qui suivent, mon corps sera positionné de manière à ce que mes fesses soient la partie la plus basse ; donc tronc et jambes en l'air. Même si je ne vois pas à l'heure qu'il est comment maintenir une position qui semble assez inconfortable au demeurant, celle-ci permettra au sérum de ne se dissiper qu'un niveau du siège (et non tous les membres inférieurs) et donc permettre une intervention dans cette région : mes testicules.
Avantage de cette technique : toujours le plaisir (certes personnel) de suivre l'intervention ; mais aussi et surtout de récupérer beaucoup plus rapidement l'usage de la zone endormie.
Pour mon sexe, même si vous comprendrez que je ne vais certainement pas m'en servir tout de suite (excepté pour uriner) ; savoir qu'il est toujours là me rassurera rapidement.
Ah cette satanée et persistante peur infantile de perdre son zizi...
Tout semble correct. De l'analyse de sang à l'analyse d'urine ; de la radiographie des poumons à l'électrocardiogramme.
Ne me reste plus que l'entrevue avec l'anesthésiste dans quelques jours.
Je me rends compte désormais que je commence à évoquer ma vasectomie avec mes proches. Chose étrange, je ne l'ai pas encore fait avec ma famille...
C'est aussi lors d'une discussion avec l'ami d'un ami qui s'avérait être un anesthésiste en pré-retraite ; que j'évoquais avec lui mon envie d'être opéré sous anesthésie partielle. Ma première expérience dans ce domaine remonte à ma ménisectomie au genou gauche il y a de cela plus de 15 ans ; où j'avais apprécié de pouvoir "vivre" ma propre remise en état sous cette technique.
N'y voyez aucune peur vis à vis d'un quelconque manque de confiance envers le corps médical, il s'agit simplement d'une pure curiosité née de mes quelques études de médecine (que je qualifierais de "basiques") lors d'une tentative de réussite au Brevet d'Etat d’Éducateur Sportif. Tentative infructueuse d'ailleurs...
Cette discussion m'a permis d'apprendre que mieux qu'une anesthésie partielle, nous autres patients avons désormais la possibilité d'être anesthésié dans une zone du corps de plus en plus circonscrite, y compris pour les interventions de cet acabit.
Si je reprends l'exemple de la ménisectomie, l'anesthésie partielle avait consisté en une péridurale en règle : le sérum injecté en périphérie du rachis lombaire anesthésie entièrement les deux membres inférieurs.
Aujourd'hui, pour une même intervention chirurgicale, il est possible de se voir injecter le sérum juste au niveau du genou.
Attention ! Je ne vous parle pas d'une simple anesthésie "locale" comme la majorité d'entre nous avons déjà connu. Cette petite injection que 'on vous fait dans la gencive pour traiter cette petite carie ou encore cette piqûre dans le derme pour quelques points de sutures. Non, j'évoque ici une anesthésie "partielle" pour les intervention plus invasives, mais qui restent connexe à la zone de l'intervention en elle-même.
Aussi, pour une vasectomie, cette anesthésie s'intitule : "anesthésie en siège".
Pourquoi ?
Le sérum, toujours injecté au niveau du rachis lombaire va l'être en quantité moindre. Dans les minutes qui suivent, mon corps sera positionné de manière à ce que mes fesses soient la partie la plus basse ; donc tronc et jambes en l'air. Même si je ne vois pas à l'heure qu'il est comment maintenir une position qui semble assez inconfortable au demeurant, celle-ci permettra au sérum de ne se dissiper qu'un niveau du siège (et non tous les membres inférieurs) et donc permettre une intervention dans cette région : mes testicules.
Avantage de cette technique : toujours le plaisir (certes personnel) de suivre l'intervention ; mais aussi et surtout de récupérer beaucoup plus rapidement l'usage de la zone endormie.
Pour mon sexe, même si vous comprendrez que je ne vais certainement pas m'en servir tout de suite (excepté pour uriner) ; savoir qu'il est toujours là me rassurera rapidement.
Ah cette satanée et persistante peur infantile de perdre son zizi...
vendredi 25 mai 2012
Dossier médical pré-opératoire
Dossier reçu !
A l’intérieur, un rappel des documents précédemment transmis au chirurgien :
- Attestation de consultation médicale préalable ;
- Consentement à la réalisation d’une vasectomie ;
auxquelles s’ajoutent les informations sur tous les risques qui découle de toute intervention chirurgicale ; les autorisations à intervenir en cas de problème durant l’intervention ; les coordonnées des représentants légaux et autres personnes à prévenir ; etc..
- Attestation de consultation médicale préalable ;
- Consentement à la réalisation d’une vasectomie ;
auxquelles s’ajoutent les informations sur tous les risques qui découle de toute intervention chirurgicale ; les autorisations à intervenir en cas de problème durant l’intervention ; les coordonnées des représentants légaux et autres personnes à prévenir ; etc..
A joindre au dossier (avant la prochaine entrevue prévue avec le médecin anesthésiste le 28 août 2012) :
- Une analyse sanguine complète ;
- Une radiographie des poumons ;
- Un électrocardiogramme.
- Une analyse sanguine complète ;
- Une radiographie des poumons ;
- Un électrocardiogramme.
Je m’occupe de prendre tous ces rendez-vous nécessaires dès l’entame du mois de juin…
vendredi 20 avril 2012
Anesthésie
Totale ou péridurale ?
J’ai jusqu’à septembre pour y réfléchir…
J’ai jusqu’à septembre pour y réfléchir…
Pour l’instant, j’attends mon dossier médical par courrier postal.
Il faudra vraisemblablement répondre aux demandes d’analyses pré-opératoires diverses avant les vacances également.
Il faudra vraisemblablement répondre aux demandes d’analyses pré-opératoires diverses avant les vacances également.
Prochain rendez-vous : avec l’anesthésiste en principe…
Wait and see.
Wait and see.
mardi 17 avril 2012
Un rendez-vous pour la forme
Je me suis donc rendu hier ; après plus de 6 mois de (première) réflexion au service “urologie” de l’hôpital “l’Archet 2” de Nice.
Une première consultation avec le Professeur M******** que je caractériserais de “prise de connaissance” de l’intervention souhaitée. Même si je savais déjà parfaitement ce en quoi consiste la vasectomie ; en témoigne les articles précédents de ce site Internet.
Bref, après quelques 15 minutes à me ré-expliquer la chose, quelquefois que j’aurais loupé l’entrée du service psychiatrique… ; je quitais les lieux avec l’adresse de contact du Professeur afin de lui faire parvenir dans les jours qui viennent mon accord accompagné d’une lettre obéissant aux obligations médico-légales d’une telle intervention chirurgicale “sans retour”.
Après 4 nouveaux mois de réflexion obligatoire, l’opération est prévu pour la rentrée 2012.
A dans 4 mois ?
lundi 16 avril 2012
On y est
Bizarre…
Depuis le temps que j’y pense à cette vasectomie tant désirée, je me demande bien tout ce que je vais bien pouvoir y raconter à cet urologue…
Bon ; no stress.
J’y serais cet après-midi à l’heure et ça va bien se passer.
J’y serais cet après-midi à l’heure et ça va bien se passer.
A demain ? ;o)
mardi 3 avril 2012
Rendez-vous est pris
Première consultation chez l’urologue à l’Hopital “L’Archet 2” le lundi 16 avril 2012 à 16h30.
samedi 31 mars 2012
Le temps passe
Et mon silence s’éternise.
N’ayez crainte, je ne vous ai pas oublié. Le rythme de la vie fait tout simplement que je n’ai pu m’occuper sérieusement de partir à la recherche d’un urologue de confiance sur Nice et sa région.
A bien y regarder, je comptais même sur la notoriété de ce site pour en trouver un, mais force est de constater que cette notoriété - bien que naissante - n’est pas encore à l’ordre du jour.
J’ai toujours la possibilité de passer un coup de fil à la gynécologue de ma femme afin qu’elle me dirige vers un de ses condisciples d’Hypocrates.
N’ayez crainte, je ne vous ai pas oublié. Le rythme de la vie fait tout simplement que je n’ai pu m’occuper sérieusement de partir à la recherche d’un urologue de confiance sur Nice et sa région.
A bien y regarder, je comptais même sur la notoriété de ce site pour en trouver un, mais force est de constater que cette notoriété - bien que naissante - n’est pas encore à l’ordre du jour.
J’ai toujours la possibilité de passer un coup de fil à la gynécologue de ma femme afin qu’elle me dirige vers un de ses condisciples d’Hypocrates.
Allez ! Je le sens. 2012 sera l’année de la stérilisation volontaire ; et j’en profite pour vous la souhaiter aussi bonne que vous aimeriez la vivre.
samedi 3 mars 2012
Stop ou encore ?
"Suis-je sûr de ne plus vouloir d’enfants ?"
La question peut paraître d’une simplicité toute “enfantine” (c’est le cas de le dire) ; mais elle ne demande que 2 réponses finales : oui ou non. Et toute la complexité de cette interrogation réside dans le fait que le candidat à la vasectomie doit estimer (même si ce n’est pas toujours le cas) que cet acte est irréversible.
A cela s’ajoute l’échelle du temps. Ce qui est valable aujourd’hui le sera-t-il demain ? Il est déjà primordial de raisonner au présent. Voici donc ma première analyse de la situation dans laquelle je me trouve et que je ne manquerais pas d’expliciter à l’urologue qui me recevra prochainement pour évoquer mon“désire de vasectomie” comme l’a si bien écrit mon médecin généraliste.
Aujourd’hui ; ma femme et moi sommes-nous absolument certains de ne plus vouloir d’enfants ? La réponse est nette, claire et précise : OUI.
Pourquoi ?
Pourquoi ?
Parce que nous avons passé la quarantaine ; nous avons trois magnifiques enfants ; que cela représente pas mal de travail, de disponibilité et de responsabilités. Que nous aspirons désormais à les voir grandir en toute quiétude avec la meilleure éducation possible, et du temps à consacrer à chacun.
Avoir un enfant supplémentaire annihilerait ces souhaits. Ma femme et moi voulons désormais profiter de notre progéniture, et non plus la subir.
Ces motifs sont-ils valables ? L’urologue me le dira.
samedi 25 février 2012
Prochaine étape
Le temps de la réflexion n’est toujours pas révolu. Tant que je ne serais pas couché sur la table froide d’opération, mon avis reste réversible, et je continue de me questionner sur le sujet. Je ne manquerais d’ailleurs pas de vous faire partager mes interrogations car tous les candidats à la vasectomie devraient se poser se genre de questions. Celle qui prime actuellement est : Quel urologue consulter ?
mercredi 22 février 2012
Accepter la vasectomie
- La raison pour laquelle j’ai choisi la vasectomie comme moyen de contraception n’est pas d’ordre financier. La pilule contraceptive est assez bien remboursée pour peu que votre femme choisisse la bonne si elle y est compatible.
- La vasectomie est définitive et c’est le critère principal de mon choix.
- Par ailleurs, j’estime être relativement bien informé sur ce qu’est la vasectomie. C’est d’ailleurs une des raisons qui me pousse à rédiger ce site. Je souhaite partager mes connaissances en la matière et aider les plus indécis à faire ce choix s’il leur convient.
- Je n’ai aucun frein psychologique. Athée, je n’ai aucune conviction religieuse.
- Je ne suis pas machiste.
- Ma femme est 100% en accord avec moi sur ce sujet. Nous estimons que de cette façon elle préservera davantage sa santé.
- Je suis marié depuis 2002 et vit maritalement avec ma femme depuis 13 ans. Nous avons trois enfants et nous sommes âgés tous les deux de plus de 40 ans.
- Je connais tous les choix de contraceptions possibles et la vasectomie est celle que j’ai retenu.
- Aucun changement au niveau de la libido et du fonctionnement physiologique ou psychologique sexuel.
- Je souhaite stopper l’utilisation du préservatif masculin.
Et enfin, si ma famille s’agrandissait :
- Je ne suis pas sûr de pouvoir supporter la charge de travail supplémentaire que cela implique.
- Je ne suis pas sûr de pouvoir subvenir au coût supplémentaire que cela implique sans baisser mon niveau de vie et mon confort général.
Ai-je tout envisagé ?
Assurément non. Il me faut penser au pire, mais ce sera l’occasion d’un nouveau billet…
samedi 11 février 2012
Egalité des sexes
C’est bien réfléchi. Ma femme et moi ne souhaitons plus avoir d’enfants. Pourquoi la contraception ne devrait-elle être qu’une affaire de femmes ? C’est la première question que je me suis posé en optant pour la vasectomie. En ces temps où il est de bon ton d’afficher son attachement à la parité “homme-femme” (…et pourquoi pas “femme-homme” d’ailleurs ?), je ne vois pas quelle meilleure preuve l’on peut apporter à la mère de ses enfants.
La vasectomie est une opération comparable à la ligature des trompes chez la femme. Mais en ce qui me (“nous”, puisque c’est une décision commune aussi) concerne, je considère que ma femme a déjà fait subir à son organisme moultes absorptions de produits chimiques entrant dans le composé de la pilule contraceptive ; raison pour laquelle je ne souhaite pas lui faire subir une intervention chirurgicale supplémentaire. A mon tour de faire en sorte qu’il nous soit possible d’avoir une sexualité épanouie sans risque de grossesse. Le temps du machisme est révolu.
samedi 28 janvier 2012
L'ordonnance de mon généraliste
Cher confrère,Merci de voir Monsieur * né le **/**/**** qui est venu consulter pour le motif suivant : désire de vasectomie.Je te résume ses antécédents : amydalectomie et adenoectomie.Nombre d’enfants : 3Amicalement.
Bien beau tout ça ! Mais je me rapproche de quel spécialiste maintenant ? Un urologue il me semble…
samedi 21 janvier 2012
Histoire de la vasectomie
La première vasectomie a été réalisée en 1775 par Hunter ; avant l’utilisation des antibiotiques, la vasectomie a été pratiquée après l’adénomectomie prostatique pour éviter une orchite. Dès 1960, la stérilisation à visée contraceptive est apparue aux Etats-Unis et est retenue par le planning familial en 1968.
Signalons que la vasectomie est l’une des rares méthodes avec le condom, l’abstinence périodique et du coitus interruptus qui permettent à l’homme de s’investir personnellement dans la contraception.
Sous l’impulsion de l’Association pour la contraception chirurgicale volontaire (AVSC), une nouvelle technique de vasectomie, la vasectomie sans bistouri (VSB), a été introduite. Cette technique, mise au point par Li Shunqiang en 1974 et introduite aux USA en 1985 par le Dr Goldstein, entraîne moins de saignement, moins de complications et moins de douleur que l’intervention classique, et son acceptabilité par les clients s’en trouve augmentée.
Dans le monde, 5 % des hommes ont bénéficié de la vasectomie ; selon certains auteurs, à l’heure actuelle, force est de reconnaître que le nombre des stérilisations féminines l’emporte de beaucoup sur celui des vasectomies, en proportion de quatre à un. La ligatures des trompes concerne actuellement 202 millions de couples, contre quelque 39 millions pour la vasectomie.
jeudi 19 janvier 2012
Vasectomie ; la définition
Nul besoin de paraphraser la définition de cette intervention chirurgicale qui est parfaitement claire sur Wikipédia.fr :
Je vous laisse cependant aller jeter un coup d’œil sur ce site afin de comprendre plus en détails, mais aussi de façon beaucoup plus médicale en quoi consiste la vasectomie. Je me contenterais de mon côté à m’attacher à la réflexion que tout homme désireux de subir(?) cet acte chirurgical doit connaitre, ainsi qu’au côté pratique d’une telle opération.
“La vasectomie est une méthode de stérilisation qui consiste à sectionner ou bloquer chirurgicalement les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes”.
jeudi 5 janvier 2012
Présentation
Bonjour à tous ;
Il y a de cela une bonne vingtaine de jours, je me rendais chez mon médecin traitant pour un vulgaire certificat médical d’aptitude à la pratique du badminton en compétition. A 42 ans, mieux vaut vérifier que le coeur ne présente pas de petits défauts.
Papa de 3 magnifiques garçons, et ayant la ferme intention de ne pas en avoir un quatrième ; mais aussi soucieux des effets secondaires que peut provoquer la prise prolongée de la pilule contraceptive sur ma femme ; une idée m’est venue le mois dernier :
“Et si je passais par la case vasectomie ?”
Si cette intervention chirurgicale parait anodine physiologiquement, elle n’est pas sans laisser indifférent, psychologiquement parlant.
Ainsi m’est venue l’idée de partager avec vous cette réflexion via ce blog intitulé “Stérile-volontaire” ; car c’est bien de cela dont il s’agit.
Bonne lecture à tous et d’avance, merci pour vos commentaires.