Ça y est ; la date de mon opération est fixée. Ce sera le 12 septembre !
C'est le médecin anesthésiste qui me l'a appris hier, lors de la consultation prévue de longue date, afin que je lui remette l'intégralité de mon dossier médical et qu'il m'informe du type d'anesthésie choisie pour cette intervention. Ce sera une anesthésie générale de type "flash" ; l'opération chirurgicale ne devant durer que 20 minutes environ. Je lui ai bien parlé d'une "rachis-anesthésie en siège", moins invasive ; mais il m'a expliqué que pour un acte si rapide les troubles post-opératoires de l'anesthésie sont identiques quelque soit le mode d'endormissement choisi. Autant choisir celui qui offre le plus de confort à l'équipe médicale : anesthésie générale et basta.
Tout est donc dans l'ordre. Je suis apte à passer sur le billard. Analyses, radiographie et autres examens n'ont révélé aucune contre-indication à une vasectomie.
En parallèle, j'ai évoqué pour la première fois ma vasectomie avec un membre de ma propre famille : ma belle-soeur.
Un simple concours de circonstances qui nous a amener au sujet. Mes enfants ne pouvant m'accompagner dans un hôpital, c'est elle qui s'est chargé de les garder. Lorsque je suis venu les récupérer, l'un d'eux m'a demandé pourquoi j'étais allé voir un docteur alors que je n'étais pas malade. J'ai donc expliqué pour la première fois à d'autres personne que vous ce qui était en train de se tramer...
Chose étrange ; bien que ma descendance se compose de 3 magnifiques rejetons, l'un deux a paru déçu de ne plus avoir la chance d'avoir un jour une petite soeur.
mercredi 29 août 2012
jeudi 23 août 2012
Examens tous terminés
J'ai profité d'un calme relatif sur la Côte d'Azur pour prendre tous mes rendez-vous chez les différents spécialistes pour effectuer les examens et autres analyses pré-opératoires.
Tout semble correct. De l'analyse de sang à l'analyse d'urine ; de la radiographie des poumons à l'électrocardiogramme.
Ne me reste plus que l'entrevue avec l'anesthésiste dans quelques jours.
Je me rends compte désormais que je commence à évoquer ma vasectomie avec mes proches. Chose étrange, je ne l'ai pas encore fait avec ma famille...
C'est aussi lors d'une discussion avec l'ami d'un ami qui s'avérait être un anesthésiste en pré-retraite ; que j'évoquais avec lui mon envie d'être opéré sous anesthésie partielle. Ma première expérience dans ce domaine remonte à ma ménisectomie au genou gauche il y a de cela plus de 15 ans ; où j'avais apprécié de pouvoir "vivre" ma propre remise en état sous cette technique.
N'y voyez aucune peur vis à vis d'un quelconque manque de confiance envers le corps médical, il s'agit simplement d'une pure curiosité née de mes quelques études de médecine (que je qualifierais de "basiques") lors d'une tentative de réussite au Brevet d'Etat d’Éducateur Sportif. Tentative infructueuse d'ailleurs...
Cette discussion m'a permis d'apprendre que mieux qu'une anesthésie partielle, nous autres patients avons désormais la possibilité d'être anesthésié dans une zone du corps de plus en plus circonscrite, y compris pour les interventions de cet acabit.
Si je reprends l'exemple de la ménisectomie, l'anesthésie partielle avait consisté en une péridurale en règle : le sérum injecté en périphérie du rachis lombaire anesthésie entièrement les deux membres inférieurs.
Aujourd'hui, pour une même intervention chirurgicale, il est possible de se voir injecter le sérum juste au niveau du genou.
Attention ! Je ne vous parle pas d'une simple anesthésie "locale" comme la majorité d'entre nous avons déjà connu. Cette petite injection que 'on vous fait dans la gencive pour traiter cette petite carie ou encore cette piqûre dans le derme pour quelques points de sutures. Non, j'évoque ici une anesthésie "partielle" pour les intervention plus invasives, mais qui restent connexe à la zone de l'intervention en elle-même.
Aussi, pour une vasectomie, cette anesthésie s'intitule : "anesthésie en siège".
Pourquoi ?
Le sérum, toujours injecté au niveau du rachis lombaire va l'être en quantité moindre. Dans les minutes qui suivent, mon corps sera positionné de manière à ce que mes fesses soient la partie la plus basse ; donc tronc et jambes en l'air. Même si je ne vois pas à l'heure qu'il est comment maintenir une position qui semble assez inconfortable au demeurant, celle-ci permettra au sérum de ne se dissiper qu'un niveau du siège (et non tous les membres inférieurs) et donc permettre une intervention dans cette région : mes testicules.
Avantage de cette technique : toujours le plaisir (certes personnel) de suivre l'intervention ; mais aussi et surtout de récupérer beaucoup plus rapidement l'usage de la zone endormie.
Pour mon sexe, même si vous comprendrez que je ne vais certainement pas m'en servir tout de suite (excepté pour uriner) ; savoir qu'il est toujours là me rassurera rapidement.
Ah cette satanée et persistante peur infantile de perdre son zizi...
Tout semble correct. De l'analyse de sang à l'analyse d'urine ; de la radiographie des poumons à l'électrocardiogramme.
Ne me reste plus que l'entrevue avec l'anesthésiste dans quelques jours.
Je me rends compte désormais que je commence à évoquer ma vasectomie avec mes proches. Chose étrange, je ne l'ai pas encore fait avec ma famille...
C'est aussi lors d'une discussion avec l'ami d'un ami qui s'avérait être un anesthésiste en pré-retraite ; que j'évoquais avec lui mon envie d'être opéré sous anesthésie partielle. Ma première expérience dans ce domaine remonte à ma ménisectomie au genou gauche il y a de cela plus de 15 ans ; où j'avais apprécié de pouvoir "vivre" ma propre remise en état sous cette technique.
N'y voyez aucune peur vis à vis d'un quelconque manque de confiance envers le corps médical, il s'agit simplement d'une pure curiosité née de mes quelques études de médecine (que je qualifierais de "basiques") lors d'une tentative de réussite au Brevet d'Etat d’Éducateur Sportif. Tentative infructueuse d'ailleurs...
Cette discussion m'a permis d'apprendre que mieux qu'une anesthésie partielle, nous autres patients avons désormais la possibilité d'être anesthésié dans une zone du corps de plus en plus circonscrite, y compris pour les interventions de cet acabit.
Si je reprends l'exemple de la ménisectomie, l'anesthésie partielle avait consisté en une péridurale en règle : le sérum injecté en périphérie du rachis lombaire anesthésie entièrement les deux membres inférieurs.
Aujourd'hui, pour une même intervention chirurgicale, il est possible de se voir injecter le sérum juste au niveau du genou.
Attention ! Je ne vous parle pas d'une simple anesthésie "locale" comme la majorité d'entre nous avons déjà connu. Cette petite injection que 'on vous fait dans la gencive pour traiter cette petite carie ou encore cette piqûre dans le derme pour quelques points de sutures. Non, j'évoque ici une anesthésie "partielle" pour les intervention plus invasives, mais qui restent connexe à la zone de l'intervention en elle-même.
Aussi, pour une vasectomie, cette anesthésie s'intitule : "anesthésie en siège".
Pourquoi ?
Le sérum, toujours injecté au niveau du rachis lombaire va l'être en quantité moindre. Dans les minutes qui suivent, mon corps sera positionné de manière à ce que mes fesses soient la partie la plus basse ; donc tronc et jambes en l'air. Même si je ne vois pas à l'heure qu'il est comment maintenir une position qui semble assez inconfortable au demeurant, celle-ci permettra au sérum de ne se dissiper qu'un niveau du siège (et non tous les membres inférieurs) et donc permettre une intervention dans cette région : mes testicules.
Avantage de cette technique : toujours le plaisir (certes personnel) de suivre l'intervention ; mais aussi et surtout de récupérer beaucoup plus rapidement l'usage de la zone endormie.
Pour mon sexe, même si vous comprendrez que je ne vais certainement pas m'en servir tout de suite (excepté pour uriner) ; savoir qu'il est toujours là me rassurera rapidement.
Ah cette satanée et persistante peur infantile de perdre son zizi...